Accéder au contenu principal

La non représentation d'enfants est en augmentation

La mise en place du numéro unifié dans dix pays européens (voir article dans nos pages nationales) pour la recherche des enfants disparus met en évidence la multiplication des enlèvements parentaux ces dernières années.

Les derniers cas de déclenchement du dispositif d'Alerte enlèvement ont rappelé ce phénomène : depuis sa création en 2004, SOS Enfants Disparus a vu augmenter considérablement le nombre de saisines liées à des enlèvements parentaux. En 2008 les enlèvements parentaux ont augmenté de 49 % par rapport à l’année précédente avec 94 dossiers supplémentaires traités. Pour la première fois, le nombre d’enlèvements parentaux traités est supérieur à celui des fugues.
116 dossiers traités par SOS Enfants Disparus concernent des situations sur le territoire national, notamment 48 cas de non-représentation d’enfants.
Ces affaires douloureuses qui ponctuent de plus en plus souvent l’actualité ne doivent plus être traitées comme de simples conflits familiaux sans conséquences.
Quelques témoignages
- Une jeune fille de 12 ans a été retenue 4 mois et demi par son père en Turquie à l’issue de son droit de visite, séquestrée chez lui, volets toujours fermés car il craignait un contre-enlèvement. Elle ne sortait que pour aller 2h par jour à l’école, et ne parle pas turc.
- À 11 ans Julien est enlevé par sa mère qui l’empêche de contacter son père portugais. Un soir il parvient à appeler son père en cachette, et lui dit à voix basse, en pleurs : « je t’en supplie papa, viens me chercher ».
Il faut faciliter les démarches des parents victimes
Beaucoup de parents contactent SOS Enfants Disparus lorsqu’ils se heurtent à des difficultés dans leurs démarches. Le rôle des chargés de dossiers est alors d’intervenir auprès des autorités afin de trouver une solution dans le meilleur intérêt de l’enfant. Influer sur le cadre juridique et les pratiques SOS Enfants Disparus tente, à son niveau, de sensibiliser les pouvoirs publics sur certains problèmes et de contribuer à leur prise en compte. Renforcer la coopération internationale en matière d’enlèvements parentaux Les échanges se sont multipliés entre SOS Enfants Disparus et ses partenaires étrangers cette année afin de faciliter la résolution d’enlèvements parentaux ou la transmission d’informations pour retrouver des enfants disparus.
Enfants Disparus est un dispositif d’écoute et d’accompagnement des familles dont l’enfant a disparu, fugué ou est victime d’un enlèvement. SOS Enfants Disparus a également pour mission de participer à l’information du grand public en répondant aux sollicitations des familles en prévention des risques de fugue ou d’enlèvement parental, en participant à la Journée internationale des enfants disparus qui a lieu chaque année le 25 mai. SOS Enfants Disparus contribue aux réflexions des pouvoirs publics et des instances européennes sur le phénomène des disparitions d’enfants et est également partenaire du dispositif Alerte Enlèvement.
La fondation pour l'Enfance
Créée par Anne-Aymone Giscard d’Estaing en 1977, la Fondation pour l’Enfance est une institution privée reconnue d’utilité publique. Elle a pour but de susciter, promouvoir, conseiller et aider les actions en faveur des enfants en danger et familles en difficulté et contribuer à l’application de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Véritable plate-forme d’échanges, de recherche, de veille et de pratiques dans le domaine de la protection de l’enfance, la Fondation pour l’Enfance cherche, en s’entourant d’experts nationaux et internationaux, à répondre aux besoins des enfants et des familles. Elle est l’interlocuteur des pouvoirs publics et des organismes internationaux. La Fondation pour l’Enfance est membre du Conseil Français des Associations pour les Droits de l’Enfant (COFRADE) et de la Fédération Européenne pour Enfants Disparus et Sexuellement Exploités (Missing Children Europe).
En 2008, 300 000 victimes aidées par les associations.
L’INAVEM a développé une activité de téléphonie sociale, qui a débuté en octobre 2001, en collaboration avec le ministère de la Justice. En plus du numéro 116 000, l’INAVEM accueille les victimes. C'est un centre de formation continue depuis 1993 en direction des salariés et bénévoles des associations, ainsi que de nombreux professionnels (juristes, médecins, travailleurs sociaux...). L’INAVEM anime un site Internet, avec un espace dédié aux victimes et aux adhérents. Il héberge un centre de documentation regroupant 3 300 références de livres, articles et textes normatifs dans le domaine de l’aide aux victimes et de la médiation.

ALYonZenfants.fr est repris par Netvibes Lyon-


Commentaires