Accéder au contenu principal

Orientation : l'Université Lyon 3 autonome dès 2010

La loi d'autonomie des universités se met en place très rapidement et à Lyon par exemple, l’Université Jean Moulin Lyon 3 a déjà décidé de réformer en profondeur ses modes d’organisation et de fonctionnement.
Pour la direction, l'université dispose "d'équipes administratives, pédagogiques et de recherche reconnues". Le cadre de travail offert aux étudiants et aux enseignants-chercheurs français et étrangers sera donc "stable et de qualité".

Près de l'Opéra, les professeurs et étudiants opposés à la réforme ont longtemps fait cours "hors les murs"

la direction toujours, "le passage à l’autonomie permettra de conforter la place de l’Université Jean Moulin Lyon 3 comme pôle d’excellence en matière d’enseignement et de recherche, de favoriser l’égalité des chances et la réussite en premier cycle, de valoriser la recherche à l’international, et enfin de renforcer les liens avec les partenaires publics et privés et le monde professionnel en général".

Valérie Pécresse répond aux lecteurs de Métro
Dans un entretien organisé avec les lecteurs et publié le 4 juin par le quotidien Métro , la secrétaire d'Etat chargée de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur, Valérie Pécresse, se veut rassurante face aux inquiétudes des parents. La secrétaire d'Etat qui réunissait le même jour les ambassadeurs des pays partenaires de la France en matière d’échanges universitaires pour faire le point et "les rassurer sur l’avancement de la réforme", rappelle que son objectif est de transformer les 83 universités et 225 écoles en "15 grands pôles de recherche de l’enseignement supérieur, pour casser les frontières entre écoles et universités".

Des classes préparatoires aux grandes écoles devraient ouvrir dans les universités dès la rentrée prochaine. "L’idée est d’avoir un premier cycle universitaire qui donne un diplôme de licence et qui permette de préparer les concours" assure la ministre. Elle indique par ailleurs qu'il faut répondre à la demande dans les filières sélectives courtes (BTS, IUT, DUT) "en orientant les demandes vers les métiers de demain : ceux en lien avec l’énergie, les industries de santé et du vieillissement, la gestion des ressources humaines".

Sur l'orientation, elle regrette "hyperspécialisation" de l'université dès la première année. Changer cela est selon elle "l’un des enjeux de la réforme et l’un des objectifs du plan Réussir en licence". Elle souhaite mettre en place une première année fondamentale, pluridisciplinaire et avec des enseignements d’ouverture et un contrôle continu des connaissances, ce qui permettrait de "repousser les choix d'orientation à la fin du premier semestre".

Pour elle l'autonomie devrait permettre d'introduire de la souplesse dans un domaine que l'Etat ne sait pas gérer. Les universités pourront offrir des parcours sur mesure, proposer un professeur référent par élève, organiser le soutien numérique avec la mise en place de bibliothèques en ligne.

A la question du conflit dans les universités, elle admet tout au plus qu'il faut faire des propositions pour "mettre un terme à la méfiance dans le domaine des sciences sociales". Mais elle estime que le gouvernement " a joué pleinement la carte du dialogue et de la concertation avec les organisations représentatives. Il est très difficile, rappelle-t-elle, de convaincre 57000 enseignants chercheurs que nos intentions sont pures, surtout quand tant de fausses informations circulent sur les blogs".

Les titres de ALYonZenfants.fr sont repris par Twitter-

Vous avez désormais la possibilité de soutenir les sites de LYonenFrance en souscrivant un abonnement de 5€ par mois :






(Si vous recevez cet article par Email, cliquez ici )

Commentaires